Le système SalveO : La téléassistance Active sans Bracelet
Il y a plus de 400.000 chutes par an en France chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Un tiers des plus de 65 ans et la moitié de plus de 85 ans font une ou plusieurs chutes par an.
Près de 10.000 personnes âgées décèdent à la suite d’une chute et 40% des patients hospitalisés pour une chute sont orientés vers un hébergement spécialisé (maison de retraite …).
Après une chute, la perte d’autonomie est directement liée au temps passé au sol :
- 3 heures : 30% de perte d’autonomie
- 6 heures : 50% de perte d’autonomie
- 12 heures : 70M de perte d’autonomie
Outre la perte d’autonomie, la chute provoque la hantise d’une autre chute, la peur, la limitation spontanée des déplacements et le début de la spirale de la dépendance.
La personne âgée est plus exposée aux chutes parce que les divers appareils vieillissent, et que leurs performances diminuent.
La force musculaire diminue, et le sujet âgé ne s’en rend pas toujours compte, ce qui l’amène à faire des gestes dont il n’est plus capable.
L’amplitude des gestes est diminuée par l’arthrose (épaules), les rhumatismes, les rétractions. Cela fait que pour réaliser certains gestes (prendre un objet sur une étagère par exemple) le sujet doit compenser en modifiant son attitude, ce qu’il fait au détriment de son équilibre.
La précision des gestes peut être altérée. Au niveau des mains c’est une infirmité multifactorielle, liée à l’arthrose des doigts, aux troubles sensitifs, aux troubles du cervelet ...
Certaines maladies (Parkinson) engendrent des mouvements anormaux, des blocages du geste, des anomalies du demi-tour...
Les troubles visuels (cataracte, presbytie, dégénérescence maculaire...) diminuent l’aptitude à éviter les obstacles.
Les escaliers sont évidemment une épreuve redoutable pour la personne âgée. Les rhumatismes en tous genres (et notamment l’arthrose) peuvent interdire la montée des marches, ce qui fait que le vieillard renonce à utiliser les étages.
Après une chirurgie de la hanche, il est fréquent de voir un malade, dont la rééducation n’a pas été parfaite, chuter
De nombreux traitement peuvent causer des chutes, notamment par hypotension ou hypoglycémie. Le problème est que :
• ces traitements sont souvent nécessaires.
• la personne âgée s’automédique.
• elle se trompe souvent en prenant ses médicaments.
Conséquences traumatiques :
Les fractures les plus courantes sont : le col du fémur, le col de l’humérus, le poignet, les côtes, les vertèbres, mais aussi les chevilles et les fractures graves de la diaphyse fémorale.
Les plaies, contusions et hématomes sont souvent superficiels et peu graves. Cependant :
• La peau de la personne âgée est fragile et la cicatrisation peut être très problématique.
• Il faut toujours se méfier des hématomes intracrâniens, notamment l’hématome sous-dural chronique (poche de sang se constituant lentement entre le crâne et le cerveau), qui évolue à bas bruit et se révèle très tardivement, alors que la chute a été oubliée.
Conséquences psychologiques :
C’est le syndrome post-chute : le sujet a peur de chuter à nouveau ce qui entraîne souvent :
• Une désadaptation posturale : le malade a peur de tomber en avant et se met en rétropulsion, avec poids du corps sur les talons, ce qui entraîne des chutes en arrière et une aggravation de la situation.
• Une réduction des activités : le sujet a peur de sortir, de se lever, de bouger, et perd encore plus vite ses aptitudes : sortir, puis vivre, deviennent une aventure pleine de risques. Beaucoup finissent par renoncer : après une chute, la grabatisation peut être très rapide.
Conséquences sociales :
La chute entraîne un repli sur soi de la personne âgée qui tend à renoncer à sa vie sociale (sorties...).
Mais plus encore elle inquiète son entourage qui devient très vite demandeur d’une entrée en institution. Or il n’y a aucune raison pour que le chuteur à domicile ne chute pas en maison de retraite. Le problème est donc plutôt d’organiser et de sécuriser le domicile.
PRÉVENTION
Notre systeme innovant de teleassistance detecte la chute sans porter un bracelet ou appuyer sur un bouton. Mais il détecte aussi des situations anormales avant qu’elles ne deviennent des problèmes graves : chute de mobilite de la personne, agitation nocturne anormale. Ce qui permet d'identifier les risques en amont, et de réagir en conséquence.
La chute ne constitue pas une phase normale du vieillissement. C’est toujours une urgence gériatrique, quelles qu’en soient les causes et les conséquences immédiates. La prise en charge de la personne âgée qui vient de chuter doit donc être précoce, active, rapidement efficace, afin d’éviter les conséquences dont la pire est la régression psychomotrice.
Après une chute, la perte d’autonomie est directement liée au temps passé au sol :
- 3 heures : 30% de perte d’autonomie
- 6 heures : 50% de perte d’autonomie
- 12 heures : 70M de perte d’autonomie
Outre la perte d’autonomie, la chute provoque la hantise d’une autre chute, la peur, la limitation spontanée des déplacements et le début de la spirale de la dépendance.
La personne âgée est plus exposée aux chutes parce que les divers appareils vieillissent, et que leurs performances diminuent.
La force musculaire diminue, et le sujet âgé ne s’en rend pas toujours compte, ce qui l’amène à faire des gestes dont il n’est plus capable.
L’amplitude des gestes est diminuée par l’arthrose (épaules), les rhumatismes, les rétractions. Cela fait que pour réaliser certains gestes (prendre un objet sur une étagère par exemple) le sujet doit compenser en modifiant son attitude, ce qu’il fait au détriment de son équilibre.
La précision des gestes peut être altérée. Au niveau des mains c’est une infirmité multifactorielle, liée à l’arthrose des doigts, aux troubles sensitifs, aux troubles du cervelet ...
Certaines maladies (Parkinson) engendrent des mouvements anormaux, des blocages du geste, des anomalies du demi-tour...
Les troubles visuels (cataracte, presbytie, dégénérescence maculaire...) diminuent l’aptitude à éviter les obstacles.
Les escaliers sont évidemment une épreuve redoutable pour la personne âgée. Les rhumatismes en tous genres (et notamment l’arthrose) peuvent interdire la montée des marches, ce qui fait que le vieillard renonce à utiliser les étages.
Après une chirurgie de la hanche, il est fréquent de voir un malade, dont la rééducation n’a pas été parfaite, chuter
De nombreux traitement peuvent causer des chutes, notamment par hypotension ou hypoglycémie. Le problème est que :
• ces traitements sont souvent nécessaires.
• la personne âgée s’automédique.
• elle se trompe souvent en prenant ses médicaments.
Conséquences traumatiques :
Les fractures les plus courantes sont : le col du fémur, le col de l’humérus, le poignet, les côtes, les vertèbres, mais aussi les chevilles et les fractures graves de la diaphyse fémorale.
Les plaies, contusions et hématomes sont souvent superficiels et peu graves. Cependant :
• La peau de la personne âgée est fragile et la cicatrisation peut être très problématique.
• Il faut toujours se méfier des hématomes intracrâniens, notamment l’hématome sous-dural chronique (poche de sang se constituant lentement entre le crâne et le cerveau), qui évolue à bas bruit et se révèle très tardivement, alors que la chute a été oubliée.
Conséquences psychologiques :
C’est le syndrome post-chute : le sujet a peur de chuter à nouveau ce qui entraîne souvent :
• Une désadaptation posturale : le malade a peur de tomber en avant et se met en rétropulsion, avec poids du corps sur les talons, ce qui entraîne des chutes en arrière et une aggravation de la situation.
• Une réduction des activités : le sujet a peur de sortir, de se lever, de bouger, et perd encore plus vite ses aptitudes : sortir, puis vivre, deviennent une aventure pleine de risques. Beaucoup finissent par renoncer : après une chute, la grabatisation peut être très rapide.
Conséquences sociales :
La chute entraîne un repli sur soi de la personne âgée qui tend à renoncer à sa vie sociale (sorties...).
Mais plus encore elle inquiète son entourage qui devient très vite demandeur d’une entrée en institution. Or il n’y a aucune raison pour que le chuteur à domicile ne chute pas en maison de retraite. Le problème est donc plutôt d’organiser et de sécuriser le domicile.
PRÉVENTION
Notre systeme innovant de teleassistance detecte la chute sans porter un bracelet ou appuyer sur un bouton. Mais il détecte aussi des situations anormales avant qu’elles ne deviennent des problèmes graves : chute de mobilite de la personne, agitation nocturne anormale. Ce qui permet d'identifier les risques en amont, et de réagir en conséquence.
La chute ne constitue pas une phase normale du vieillissement. C’est toujours une urgence gériatrique, quelles qu’en soient les causes et les conséquences immédiates. La prise en charge de la personne âgée qui vient de chuter doit donc être précoce, active, rapidement efficace, afin d’éviter les conséquences dont la pire est la régression psychomotrice.